Beaucoup évoquent en ce moment - à juste titre - la question des retraites.
Je vous replace ici (durant ma petite "absence pour raisons familiales"),
un écrit relatant ce que j'ai vécu comme une injustice en Novembre 2003.
Ma mise en arrêt de travail d'office a été décidée, après que le médecin de ma collectivité territoriale considère que j'étais en état de stress trop important pour poursuivre mes fonctions (aménagement du territoire).
J'étais passionnée par mon emploi, je ne comptais pas mes heures,
et durant 6 ans, on a refusé que je reprenne le travail.
C'est donc la retraite pour invalidité que l'on a décidé fin 2009 (j'allais avoir 50 ans).
Invalide je ne suis et j'allonge ainsi la liste des personnes qui ne demandent qu'à travailler
et à qui l'on empêche l'accès au travail.
N'est-ce-pas là une aberration ?
BURN OUT
Je garde souvenirs de ces quelques années,
M'exprimant au travail, sans y compter mes heures,
Ces instants précieux, m'ont beaucoup apporté,
Ouverture d'esprit et instants de bonheur.
Pendant ces vingt-cinq ans, j'ai appris tant de choses,
Postes intéressants point je ne refusais,
La chance j'ai connue que certains me proposent,
Tâches parfois ardues, responsabilités.
Me remettre en question n'était pas un problème,
Car j'ai appris beaucoup, suivant des formations,
Mais la récolte n'est, pas toujours ce qu'on sème,
Soudain dans mon élan, quelqu'un fit irruption.
Alors que je luttais contre la maladie,
Vieille pathologie, mais moteur motivant,
M'accrochant, ne cédant, comme roseau ne plie,
Un médecin me dit : "travail trop captivant".
"Laissez-moi travailler, c'est ainsi que j'exprime,
Ma volonté de vaincre et de ne pas craquer,
Pourquoi donc osez-vous briser tout mon intime,
Vous ne pouvez pas là, vouloir tout arrêter".
Médecin du travail, ne me connaissant pas,
Dialogue refusant "stress intense" conclut-il,
Je m'obstine, m'entête, mais lui point ne changea,
Décision il a prise, en arrêt il me mit.
Dans cette poésie, le "burn out" s'incruste,
Puisque c'est aujourd'hui, le terme signifiant,
Le trop plein de travail, c'est parfois bien injuste,
Car celui que j'avais était très passionnant.
Mais cet arrêt brutal, déclencha dépression,
Durant presque cinq ans, elle fut avec moi,
J'ai peut-être j'avoue, subi trop de tensions,
Mais comprenez Docteur, que j'aimais mon
emploi,
Positivons un peu, ne restons pas morose,
Je ne fais pas le pont et c'est un viaduc,
Que j'ai choisi ici pour illustrer ma prose,
Mais tout cela quand même, me paraît caduc.
-:-:-:-:-
En dehors de l'aspect "négatif" de cette situation et de la conjoncture actuelle, je m'en retourne auprès de mon petit-fils, dont la maman sort de maternité ce mercredi. C'est nous qui ramenons la petite famille à son domicile.
Passez une excellente journée, je vous assure de mon amitié et vous remercie pour votre fidélité.
A très bientôt.
Cathy.