DU TEMPS POUR SOI

Immaculé espace, tu accueilles des mots,

Tu acceptes des rimes, ou des pensées profondes,

Tu ne rejettes pas, les idées furibondes,

Qui apaisent parfois, et soulagent les maux.

Support trop précieux,  j’utilise ton dos,

Pour alléger le mien, alors tu te fais ronde,

Si d’autres me liront, ma plume vagabonde,

Se trempe seulement, dans l’encre qu’il me faut.

Tu es comme l’épaule, sur laquelle ma tête,

Vient doucement poser, une joue chaque soir,

Disponible toujours, tu m’offres ton pouvoir,

Toutes deux, toi et moi, nous sommes à la fête.

Je n’écris rien qui soit, destiné aux esthètes,

Mais de veiller au style, je me fais le devoir,

L’essentiel est pour moi, de venir, là, m’asseoir,

Pour me faire du bien, et plus rien ne m’inquiète.

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                                                                       Cathy, le 29 Janvier 2012 ©

LE MONDE DE L’ENFANCE

En ce monde magique, des jouets enchanteurs,

Avec toi je m’envole, tu transportes mon cœur,

Instants d’insouciance, sourire me revient,

Quand mon esprit s’allège, c’est toi qui le détiens.

J’arrêterais le temps, prolongeant ta présence,

Si j’avais ce pouvoir, pour combler ton absence,

Profitons des moments, qui nous sont impartis,

Et faisons, toi et moi, rêves à l’infini.

Jouis de ton enfance, elle passe si vite,

Empreinte ce chemin, sur lequel je t’invite,

Puisses-tu vers demain, marcher allègrement,

Je souhaite pour toi, un monde sans tourments.

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                                                                         Cathy, le 25 Janvier 2012 ©

                                                         (Image provenant des créations de "Marilyse")           

CŒUR D’ENFANT

Si on lit dans ses yeux, quelquefois la tristesse,

Ce regard peut aussi, exprimer l’allégresse,

Enfant elle s’est vue, dans cette cour des grands,

Placée un peu trop vite, cachant ses sentiments.

Elle n’a jamais fui, le côté responsable,

Mais elle s’est parfois, montrée un peu instable,

Sa plume l’a guidée, sur les meilleurs chemins,

Lui apaisant le cœur, ne quittant pas sa main.

La voici devenue, cette heureuse grand-mère,

Qui oublie les années, d’incroyable manière,

Quand elle est près de lui, et que son cœur d’enfant,

Comme jamais s’exprime, en retenant  le temps.

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                                                                           Cathy, le 21 Janvier 2012 ©

                                             (illustration extraite des créations de "Marilyse")

Mon petit-fils "m'appelle" et va occuper mon temps ces jours prochains.

Je serai peu présente sur la blogosphère jusqu'à mercredi.

Je pense bien à vous et vous assure de toutes mes amitiés.

A bientôt et doux dimanche à chacun.

Cathy.

OH, MY GOD !

Ils s’attendaient à voir,

Sur les plus grands écrans,

Puissance de l’histoire,

L’amour prépondérant,

Des acteurs honorés,

Sur autre continent,

Maintes fois distingués,

Aux Césars bien avant.

Enthousiastes, certes,

Et curieux aussi,

Mais ce qui déconcerte,

C’est ce qui a suivi,

Car devant le mutisme,

Des acteurs les voilà,

Perdre leur flegmatisme,

Et partir au combat.

On en a tant parlé,

De ce film, c’est certain,

Qu’ils en ont oublié,

Qu’il n’y aurait aucun,

Dialogue durant,

Longue projection,

Quel scandale vraiment,

Pas d’information !

Eh, bien oui, ces Anglais,

Ont eu la palme d’or,

Ils furent remboursés,

Sans aucun désaccord,

Ainsi, notez-le bien,

Pour les Anglo-Saxons,

Surtout n’omettez rien,

Evitez « malfaçons ».

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                                                                  Cathy, le 19 Janvier 2012 ©

Vous avez sans doute vu combien le film "The Artist" a suscité de réactions à Liverpool...

Les spectateurs ignorant que ce film est muet ont réclamé le remboursement de leur place !

Et ils l'ont obtenu.

Alors, s'il-vous-plaît, Messieurs les cinéastes, la prochaine fois dites-le quand c'est muet.

(Les salles ont d'ailleurs, maintenant, obligation de le spécifier à l'entrée).

Eh oui !  Ce qui va sans dire va mieux en le disant... Et encore mieux en l'écrivant... 

A bon entendeur...