COMME UN MYSTERE...

Impalpable et pourtant, l’on ressent sa présence,

Elle flotte dans l’air, en un souffle se pose,

Nous frôle doucement, avec son indulgence,

Et là, sur son épaule, la tête l’on repose.

Elle est indescriptible, lorsqu’on la sait sincère,

Toujours là quand il faut, tout en restant discrète,

Elle fait peu de bruit, plane comme un mystère,

Etrange ressenti, qui envahit nos têtes.

C’est une main tendue, offrant un réceptacle,

Elle lance un message, invitant à l’échange,

Arrive quelquefois, sous forme de « miracle »,

Force libératrice, qui peut sembler étrange.

Elle dure longtemps, ou s’envole trompeuse,

Ses multiples visages, nous dérangent aussi,

Comme flots elle peut, être tumultueuse,

Mais l’amitié sans vagues, notre cœur adoucit.

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                                                        Cathy, le 11 Octobre 2011 ©

MUTATION DES SAISONS

L’été indien gênait, l’automne lui a dit,

« Mais que fais-tu encore, tu prends ma place ici »,

Le conflit des saisons, commence maintenant,

Et les feuilles au vent, volent, tourbillonnant.

Légère bruine aussi, accompagnée du froid,

Le soleil s’est éteint, en entendant la voix,

De l’active tempête, qui vrombit au lointain,

En dérangeant aussi, le calme des jardins.

L’été a donc tourné, le dos aux paysages,

Le temps de préserver,  une rose sauvage,

J’ai placé en mon cœur, le cliché des saisons,

Mais pour mon grand plaisir, les forêts jauniront.

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                                             Cathy, le 6 Octobre 2011 ©

Je m'absente jusqu'à lundi,  je ne pourrai donc pas passer sur vos blogs. Je vous remercie pour tous vos commentaires et pour votre amitié qui me sont précieux. A mon retour, je vous donnerai quelques nouvelles de mon petit-fils...

Amitiés à chacune et à chacun d'entre-vous.

A très bientôt,

Cathy.

DELESTAGE

Si je nage en eaux troubles, malgré moi prisonnière,

De mon inconscient, serai-je la première,

A plonger dans l’abysse, ou un bain de jouvence,

Et à contre-courant, trouver la délivrance.

Rejoindre une autre rive, sans peur des tourbillons,

Ne plus craindre de perdre, la ligne d’horizon,

Changement radical, ne serait  plus mirage,

Forces et volonté, seront mes seuls bagages.

Plus facile serait, lymphatique attitude,

L’esprit craignant souvent, les hautes altitudes,

Mais délesté d’idées, souvent obsessionnelles,

Il aspire à des heures, plus ascensionnelles.

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                                                        Cathy, le 4 Octobre 2011 ©

LE SOLEIL POUR AMI

(sonnet)

Sur un lit de verdure,  j’allais enfin m’asseoir,

Endroit approprié, pour laisser libre cours,

A ma plume insolente, qui criait « au secours »,

Plaintive et souhaitant, à ma pause surseoir.

Promenade d’un jour, aurait pu laisser croire,

A mon avidité, de repos sans discours,

Mais les idées  en tête, ne veulent tourner court,

Je ne puis délaisser, cette ferveur du soir.

Sur les feuilles trouvées, sous un arbre et son ombre,

J’usais de la lueur, bien avant la pénombre,

Du soleil qui soudain, déversa sur mes rimes,

Son approbation, éclairant mon propos,

D’une douce lumière, qu’il infiltra en prime,

A travers quelques  branches, pour me dicter ces mots.

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                                                       Cathy, le 1er Octobre 2011 ©

ENIGME SUR FOND DE MEDAILLON

Ses traits sont doux et fins, elle semble impassible,

Mais le plissé des lèvres est ici invisible,

Que fixent donc ces yeux, quelle ligne maîtresse ?

N’y voit-on pas la marque d’un soupçon de tristesse ?

Perdue dans ses pensées, elle est seule à savoir,

S’est-elle laissée prendre, contre son bon vouloir,

Par un œil avisé, pourvu de la malice,

Qui, sur un médaillon, fixa visage lisse.

Exquises fioritures, posées de ci de là,

Pour parfaire cette œuvre, mais il subsiste là,

L’énigmatique dame, de la photo absente,

Ne semblant pas vraiment, ici très consentante.

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                                                  Cathy, le 28 Septembre 2011 ©