RONDE AUTOUR DE LA TERRE

Scrutant l’astre et l’endroit, où ils déposeront,

Leur message d’espoir, de paix et de lumière,

Les anges blancs du ciel, quelques temps tourneront,

Examinant la terre, éliminant poussières,

Poussières résultant, des combats, des conflits,

Des armes activées, par de mauvaises mains,

Qui détruisent le monde,  exterminent des vies,

Sans réfléchir et sans, trop songer à demain,

Demain qui laissera, l’empreinte de ces gestes,

Cruels et destinés, à gagner le pouvoir,

Mais peut-on gouverner, quand dans le cœur ne reste,

Que souffle de la haine, comment donc percevoir,

Percevoir la nature, plus sage et généreuse,

Les colombes volant, au-dessus de ce monde,

Désespérées aussi, mais restant vigoureuses,

Conservant tout l’espoir, continuant leur ronde.

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                                                              Cathy, le 26 Octobre 2011 ©

    HOMMAGE A GEORGES BRASSENS

Si aujourd’hui encore, l’on te rend un hommage,

C’est la preuve qu’aucun, de tes textes n’a d’âge,

Personne ne t’oublie, surtout pas les poètes,

Et bon nombre d’entre eux, ont tes chansons en tête.

Tu fus étrangement, discret sur tes amours,

Mais « Jeanne » dans ton cœur, fut présente toujours,

Sa cane a travesti, liens qui vous unissaient,

Deux sens à tes paroles, furent votre secret.

Paradoxalement, tu rendis transparentes,

Tes pensées sur le monde, de loin bien différentes,

De cette politique et du militarisme,

De la bêtise humaine et du mercantilisme,

Poète généreux, grivois de temps en temps,

Esprits tu as nourris, de propos étonnants,

Humoristiquement, mais sans irrévérence,

Sensible et généreux, contre toute apparence.

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                                                                 Cathy, le 24 Octobre 2011 ©

A quelques jours de l’anniversaire de la mort de Georges BRASSENS

(29 Octobre), je tenais à lui rendre un hommage en lui consacrant ce poème.

                                                                                               (Photo libre de droits - source Wikipédia)

OSERAIS-JE VOUS DIRE ?

Je suis face à ma page, qui attend tout de moi,

Mais vais-je y déposer, ce qui va de guingois,

Longtemps j’ai hésité, puis j’ai osé quand même,

Mais ne voyez ici, surtout aucun blasphème.

Un couple en ce moment, un grand bonheur affiche,

Du malaise ambiant, après tout il s’en fiche,

Une petite fille, cuillère d’or en main,

Est née quand tout va mal, quand tant d’enfants ont faim.

Clinique « La Muette », quelle dérision,

Pour celle dont la voix, saisit l’occasion,

De charmer en son temps, un futur président,

Rangée cette guitare, qui se tait à présent.

Pléthore de cadeaux, leur ont été offerts,

N’est-ce-pas la preuve, que tout va de travers,

L’approche de Noël, accentue l’insolence,

Pour ceux dont le sapin, marquera son absence.

Monsieur le Président, occupez-vous de grâce,

De notre économie, laissez un peu de place,

Dans votre esprit à ceux, qui n'ont plus d'horizon,

    Et posez-vous enfin, les bonnes questions.

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                                              Cathy, le 21 Octobre 2011 ©

OFFRANDE DE LA NATURE

Un grand mur de verdure, se dresse face à moi,

Hauts et majestueux, ces arbres s’enchevêtrent,

Trop indisciplinés, pour en rang apparaître,

Mais leur magnificence, suscite mon émoi.

Ils résistent au vent, à l’orage de grêles,

Venus les interrompre, alors qu’ils me charmaient,

Devinant qu’à l’instant, là je les regardais,

Que dis-je, j’admirais,  cette beauté peu frêle.

Surprise par le temps, voici sur ma terrasse,

Rapidement rejointe, par bavarde comparse,

Une pie contrariée, les voilà qui s’animent,

Attendant l’accalmie, ces deux dames profitent,

De la vue sur les arbres, et choisissent en prime,

La branche sur laquelle, très vite elles s’abritent.

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                                                             Cathy, le 19 Octobre 2011 ©

"SE RETROUVER"

Quand l'aboutissement, d'une bien longue errance,

Ressemble à ces voyages, qui mènent à la gare,

Où bagages l'on pose, en changeant de regard,

Terminus et enfin, nouvelle vie commence.

L'esprit est allégé, et le coeur l'est aussi,

L'on saisit sur un tard, forme d'indépendance,

S'avérant un bienfait, comme une renaissance,

Dont chacun tirera, finalement profit.

Les sentiments revivent, en douce plénitude,

La vie est ainsi faite, qu'on se cherche longtemps,

Se retrouver soi-même, est bien plus important,

Même s'il faut passer, phase de solitude.

L'aventure commence, sur ce nouveau chemin,

Profiter d'aujourd'hui, en oubliant hier,

Les mauvais souvenirs, chassons-les de manière,

A ne plus craindre enfin, ce que sera demain.

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                                     Cathy, le 18 Octobre 2011 ©