LA MAGIE DE L’ECRITURE

Pas l’once d’un halo, journée sans éclairage,

Tout est gris et ma plume, croit être dans la nuit,

Où je me réfugie, en écoutant la pluie,

Au livre de ma vie, je confie mes images.

Criblant ses blancs feuillets, de mon sombre voyage,

Et alignant mes maux, les marques de l’ennui,

De quel revers de manche, fantôme les essuie,

Qui vient à pas feutrés, passant comme mirage.

Vers nouvelles contrées, ainsi ma poésie,

Vole bien plus légère, aussi ragaillardie,

Qu’une blanche colombe, étrange messagère,

Alors qu’ici j’étais, plutôt mélancolique,

Et ne voyais dehors, rien de bien bucolique,

Chasseur m’a délivrée, des douleurs passagères.

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                                                       Cathy, le 10 Juillet 2012 ©

Cet écrit répond à une exigence visant à utiliser les premiers mots d'un poème de

José-Maria de Hérédia (au début de chaque vers, titre compris) :

"la, pas, tout, où, au, criblant, et, de, qui, vers, vole, qu', alors, et, chasseur"

Vous pouvez le consulter sur le lien suivant :

http://partagedesmots.forumprod.com/pour-le-salon76-t3154-html

Merci à Nina de l'avoir partagé sur son blog link

Un petit article assez  inhabituel pour répondre au « tag » que m’a lancé Benoît GIMENEZ  link

                    L’idée est de répondre à toutes les questions ci-dessous, en prenant pour première lettre celle de notre blog (Benoît ayant pris le "B" -  je prends donc au lieu du "B" de balade, la première lettre de mon pseudo "C" - je n'aurais pas voulu être influencée par ses réponses).

1)      UN CHANTEUR – CHANTEUSE OU GROUPE

Etant restée très « fleur bleue »,

Je choisis Les Mots Bleus … De Christophe

2)      UN MOT EN QUATRE LETTRES

Son port altier l’on peut découvrir en forêt,

S'il y règne le calme vous l’entendrez bramer… Le Cerf

3)      UN NOM DE RUE

Elle n’est pas sans issue, mais empruntée moins souvent,

Ne serait-ce point la rue du Couvent ?

4)      UNE IDEE DE CADEAU

C’est « le nectar » de la Belgique et il ne saoule pas,

J’opte pour ces délicieux Chocolats.

5)      UN VEHICULE

D’une autre époque sont mes alexandrins,

Le Carrosse m’en montrera le chemin.

6)      UN PRENOM MASCULIN

Personnage principal d’un roman

Colin fut imaginé par Boris VIAN (l’Ecume des Jours).

7)      UN PRENOM FEMININ

 Constance…

Mais « Exerce-toi à changer souvent d’opinion politique, c’est le seul moyen d’avoir un jour une véritable conviction » – Alfred CAPUS.

8)      UN METIER

Il travaille souvent dans l’obscurité, fait rarement partie des grévistes,

Il alimente nos caves en bons crus, mais c’est bien sûr le Caviste !

9)      UNE FLEUR

Une fleur sortant de terre,

elle offre de la couleur en hiver… Le Camélia.

10)   UNE CELEBRITE

Mais pourquoi nous avoir quittés,

le jour même où je suis née ?

(J'ai dû lui faire peur)... Albert CAMUS.

11)   UNE VILLE

Située dans le département du Haut-Rhin,

J’arrive bientôt à la fin (du questionnaire)… COLMAR.

12)   UN FRUIT ET UN LEGUME

Ne nous y trompons… Il pousse à Menton…

C’est bien entendu le Citron.

Les maris radins l’achèteront volontiers,

Il pourra remplacer un bouquet… Le Céleri (en branches bien sûr !)

13)   UNE EXCUSE DE RETARD AU BOULOT

S’cusez-moi Monsieur le Directeur,

J’devais passer chez mon coiffeur.

14)   MOT QUE L’ON DIT EN CRIANT

C’est celui de Cambronne,

Cela ne vous étonne.

15)   UN PERSONNAGE DE DESSIN ANIME

J’aurais bien sûr aimé vous le dire en vers,

Mais pour sa pantoufle elle a préféré le vair… Cendrillon.

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Il faut maintenant passer cela à six ami(e)s,

j'ai tenté de choisir ceux qui aimeraient s'adonner à ce genre d'exercice :

- Annie, link

- Arlette, link

- Christelle, link

- Clara, link

- Pierre, link

- Viviane. link

Bon courage !

Pour "Les samedis en musique" d'Arlette Philbois,

portant sur le chanteur Florent PAGNY,

j'ai choisi cette chanson que j'aime beaucoup, intitulée "savoir aimer".

Je l'ai trouvée, incidemment, en version langage gestuel

et cela m'a beaucoup émue.

C'est un sujet que j'ai récemment évoqué en poésie pour des raisons

déjà expliquées ici.

En Mai 2010 j'avais écrit un autre poème sur ce thème,

je vous le dépose à nouveau (j'ai seulement modifié son titre).

"Savoir aimer" c'est aussi, je pense, savoir accepter

les personnes présentant certains "handicaps".

SAVOIR AIMER

Il n’est point de paroles,

Inutiles en ce monde,

Pas non plus d’auréoles,

Une  force profonde.

Aucune mièvrerie,

Pas de méchanceté,

Les visages sourient,

Respirent la bonté.

Le regard expressif,

Sens surdéveloppé,

Aucun œil n’est passif,

Au contraire, enchanté.

Parfois les joues rougissent,

Les sourcils sont froncés,

Toujours pas de malice,

Tout n’est que pureté.

Seules des mains s’agitent,

En mouvements rapides,

Des phrases non écrites,

Ce monde paraît vide.

Et toi, tu les regardes,

Car  toi, tu les entends,

Ton passé se lézarde,

Et tu te fonds dedans.

Ce monde du silence,

Tu le sens, tu le vis,

Tu offres ta patience,

Tu sais ce que tu dis.

Langage gestuel,

Des sourds et des muets,

N’est pas un rituel,

Et toi tu le connais.

Tu leur offres ton temps,

Et aussi de l’espoir,

Tu as vécu ce temps,

C’est un peu ton histoire.

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                                                            Cathy le 10 Décembre 2010 ©

MON DECOR DE NOEL

(pour le défi n° 29 d'Arlette Philbois)

"Comment voyez-vous votre sapin de Noël ?"

Mon sapin de Noël, n’a depuis bien longtemps,

Plus vu poser sur lui, les yeux d’un jeune enfant,

Il sera cette année, orné de ses guirlandes,

Et en le regardant, ma joie sera plus grande.

Mais « roi de la forêt », reste dans la nature,

Car jamais je n’achète, un sapin de culture,

Synthétique il est beau, reste bien scintillant,

Il a place au grenier, le quittant tous les ans.

Si toutes les couleurs, des boules suspendues,

Les petits personnages, seront les bienvenus,

Cette illumination, envahira mon cœur,

Pour toute autre raison, pour mon plus grand bonheur.

Pourquoi donc  aujourd’hui, vous exposer ma joie,

Alors que ce sapin, est chaque année chez moi,

C’est que tout simplement, famille est agrandie,

Autour de mon sapin, l’amour se réunit.

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                                                         Cathy, le 3 Décembre 2010 ©