COMME UNE BAROUDEUSE
Ma valise, toujours, prête pour la partance,
Est comme ma voiture, qui attend dans le noir,
L’instant où je décide, non pas pour des vacances,
D’emprunter un chemin, le matin ou le soir.
Je m’envole vers ceux, qui sont bien loin de moi,
Et je vois défiler, les nombreux kilomètres,
Sensation d’avoir, souvent multiples toits,
Même si j’ai le mien, et fleurs sur mes fenêtres.
Comme une baroudeuse, je suis les autoroutes,
Je roule comme si, toute ma vie durant,
J’avais dû dépasser, pour mieux gagner ma croûte,
Camions et voitures, mais sans risques prenant.
J’ai toujours dans la tête, cette vieille rengaine,
Que l’on m’a rabâchée, lorsque j’étais enfant,
« Tu ne conduiras pas », paroles furent vaines,
Luttant pour m’affirmer, je le tiens ce volant.
-&-&-&-
Cathy, le 18 Juin 2012 ©
Me voici rentrée depuis lundi soir. Les circonstances aidant, je crois que je n'ai jamais fait autant de kilomètres depuis quelques temps...
Il me sera plus facile de venir vous lire à compter d'aujourd'hui.
Grand merci pour votre soutien, vos messages d'amitié et votre fidélité.
Toute mon amitié à chacun de vous,
Cathy.