LA GARE DE L’OUBLI
L’écriture exutoire, revêt tant de couleurs,
Epuisant sa palette, croyant détenir l’heure,
A laquelle passait, le train des plus beaux jours,
J’en avais éludé, les possibles détours.
Si grâce à mes poèmes, me dégageant l’esprit,
J’avais glissé ma peine, sur route de l’oubli,
Ayant construit enfin, la gare de mes rêves,
J’aspirais au repos, à une douce trêve.
Ma gare de l’oubli, s’appelle maintenant,
Gare des résurgences, des troubles permanents,
L’ampleur de ce désastre, est inimaginable,
Une bombe posée, la rend méconnaissable.
Passagère inconnue, de ce train de l’espoir,
A changé mon parcours, ma belle trajectoire,
En trempant dans son fiel, la pointe de sa plume,
Tout un pan de ma vie, elle couvre de brume.
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Cathy, le 20 Avril 2011 ©
(Image extraite des créations de mon amie "Hélène")