Pour changer un peu de mon style habituel, je vous livre ici un écrit répondant à un petit "jeu" lancé par Binh An, sur le thème des chaussures.
Illustration déposée ici avec l'accord de son auteur link
L’AMOUR A VOS PIEDS
Elles sont ballerines, ou « pointes » pour la danse,
Escarpins pour le soir, le temps d’une romance,
D’un autre style encore, plutôt décontracté,
Mais chose est bien certaine, elles sont à nos pieds.
Elles sont toujours deux et restent côte à côte,
Rangées dans une armoire, si on les « boycotte »,
Laissées dans un couloir, quand vous rentrez chez vous,
Préférant les pantoufles, au confort bien plus doux.
Elles nous sont fidèles, toujours là pour servir,
Se contentant de peu, cirage pour le cuir,
Des lacets quelquefois, pas toujours bien noués,
Ou trop usés aussi, s’ils ne sont pas changés.
Les chaussures sont là, attendant bon vouloir,
De celui qui choisit, celles qu’il veut bien voir,
On les prend, on les jette, quand elles sont usées,
Avons-nous donc le droit, d’ainsi les exploiter ?
C’est depuis que j’ai vu, chaussures en dessins,
Que je traite autrement, celles dont le destin,
Est de finir un jour, séparées de nos pieds,
Alors que notre marche, elles ont assurée.
Relever le défi, d’en écrire un poème,
Provient de mon idée, certes parfois extrême,
Qu'une paire de vieilles, chaussures dans ce cas,
A l’une et l’autre tiennent et se parlent tout bas.
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Cathy, le 22 Septembre 2010