LE MIROIR DE MON AME

En quittant samedi, le gîte du Moustoir,

Mon cœur s’est resserré, et ces lignes j’écris,

Comme vous le feriez, en tenant un mouchoir,

Insensible on ne peut, rester lorsque l’on dit,

A ce lieu si magique, difficile « au revoir ».

Les images sont là, les souvenirs aussi,

Mais plane comme une ombre, un fond de désespoir,

Déchirure à mes yeux,  j’ai laissé mon esprit,

En ce coin de Bretagne, dont mes vers sont miroir.

Couple si attachant, préserve en ce Moustoir,

L’âme d’une maison, les valeurs de la vie,

Si nos larmes l’on cache, espérant nous revoir,

C’est par respect bien sûr, et par pudeur aussi.

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                                                                       Cathy, le 15 Mai 2011 ©

Le retour est toujours difficile... Quitter le Moustoir c'est aussi quitter ses propriétaires... Et cela ne se fait jamais sans mal. Une véritable amitié est née entre nous dès le tout premier séjour en ces lieux, en 2009.

Me voici rentrée.

Je vous proposerai un article sur le tour des îles du Golfe du Morbihan lundi.

Amitiés à toutes et tous,

Cathy.

Voilà ce que m’a inspiré la journée de Mardi.

Je l’ai entièrement passée avec Noah , que j’ai gardé chez moi.

Ce fut la première « séparation »  d’avec ses parents, qui ne l’avaient jamais laissé sans eux aussi longtemps.

Pourquoi ce proverbe ?

Parce que j’ai eu la sensation de « rajeunir », tant cet enfant m’apporte de joies et de bonheur.

La satisfaction, aussi, de constater qu’il se sentait bien à la maison, malgré l’absence de ses parents.

Une intense complicité que j’ai bien sûr privilégiée.

Je ne suis venue sur mon blog qu’à 22 h, après avoir ramené Noah

 chez mon fils et ma belle-fille.

Raison pour laquelle je ne suis pas passée vous visiter.

Je viendrai donc aujourd’hui, et répondrai à tous les commentaires que vous m’avez déposés.

Merci beaucoup pour ces très gentils messages.

Votre sincérité et votre fidélité me touchent énormément.

Amitiés à toutes et tous,

Que ceux qui connaissent des difficultés de santé ou avec des proches en ce moment sachent que je ne les oublie pas.

Cathy.

MA VISION DE PARIS

On évoque son bruit, le monde et son métro,

L’individualisme,  ceux qui tournent le dos,

La pollution aussi, trombes de véhicules,

Tous ces gens sans respect qui souvent y circulent.

Mais de la capitale d’autres aspects j’ai vus,

Calme était le quartier et pas de gens bourrus,

Au contraire l’accueil fut des plus conviviaux,

Il existe un Paris aux gestes amicaux.

Des arrondissements, oui j’en ai visités,

De façon atypique, de dessous les pavés,

Il y a dans Paris, des lieux pour tous les goûts,

Des plus originaux, je citerai l’égout !

En parcourant les siècles, grâce au Père Lachaise,

Ce fameux cimetière, le seul où l’on se plaise,

J'ai déniché des noms, sur les pierres tombales,

Et traversé le temps, dans ce vaste dédale.

L’amitié à Paris, sachez bien qu’elle existe,

J’ai rencontré là-bas, des gens non égoïstes,

Nous avons partagé, des moments de bonheur,

Ces instants merveilleux resteront en mon cœur.

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                                                                           Cathy, le 22 Mars 2011 ©

COMME UNE MINE D’OR

Tous ces mots qui transportent, mon déluge d’idées,

Vécu et émotions, en rimes déclinés,

Ont une résonance, inattendue sur d’autres,

Et dans leur univers, à mon tour je me vautre.

Ces échanges propices, à découvrir chacun,

Ne vont pas effacer, l’avenir incertain,

La guerre et l’égoïsme, ce monde qui fait peur,

Le manque de partage, troublant aussi nos cœurs.

Mais valeurs matérielles, sont incommensurables,

Auprès de l’amitié, minerai véritable,

Celui-là ne se pèse, certes pas comme l’or,

De n’avoir aucun prix, le transforme en trésor.

Tout être dans la vie, d’une main a besoin,

Se cachent quelquefois, tristesses dans un coin,

Quand on sèche une larme, on éprouve un bonheur,

La vie explose alors, en millions de couleurs.

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                                                                               Cathy, le 27 Février 2011 ©

                                                                                            (Image extraite de Easy4blog)

PATIENCE

Oser le premier mot,

Former première rime,

Avoir franchi le pas,

Pour le début d’un vers,

Comme en amour il faut,

Car le premier pas prime,

Barrière poser là,

En la couchant sur terre.

La poésie attend,

Surtout de son poète,

Qu’il lui parle de tout,

Et le lui dise bien.

Exercice un peu lent,

Parfois vrai casse-tête,

Il surveille partout,

Si le rythme il maintient.

Il se relit, rature,

Et il change le vers,

Cette rime vraiment,

N’a pas sa place ici.

C’est donc ça l’écriture,

Mettre esprit de travers,

Ce doit être énervant,

De se distraire ainsi !

La poésie attend,

Exigeante à souhaits,

En caprices s’entend,

Et  va en profiter.

Le poète pourtant,

Ne se lasse jamais,

Son ami c’est le temps,

Qu’il ne voit pas passer.

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                                                        Cathy, Avril 2010 ©

Voici un petit poème que j'avais écrit en Avril 2010...

S'il s'intitule "Patience", c'est en fait plus justement le temps qui m'a manqué Mercredi pour vous répondre (mais je suis passée vous visiter).

Des amis sont arrivés chez nous à l'improviste dans l'après-midi mercredi

et sont partis assez tard (pour mon plus grand plaisir d'ailleurs car nous avons passé un très bon moment).

Ce Jeudi, je passe la journée chez mon fils aîné avec ma belle-fille et Noah, à leur demande.

Et Vendredi, j'organise une réception qui se déroulera chez nous Samedi en famille.

L'occasion pour la Marraine de mon fils aîné de voir Noah.

Je place donc mon blog en pause jusqu'à Dimanche.

Je répondrai bien sûr, posément, à vos gentils commentaires.

Sachez que je n'y suis pas insensible, bien au contraire. Je vous en remercie, de même que vos attentions pour "Paulo" qui m'a fait savoir combien vos messages sur son blog lui réchauffent le coeur.

Soyez assurés de mes très sincères amitiés.

Cathy.