L’ENCRE DE MES VEINES
Si je sens qu’en mes veines, coule plutôt de l’encre,
A la place du sang, comme un malentendu,
Erreur de la nature, peut-être même chancre,
Serais-je quelque part, une cause perdue ?
Cet imparfait liquide, aurait pu devenir,
Mon plus grand ennemi, comme mauvais dessein,
Un bateau en détresse, sans aucun avenir,
Plongeant dans les abysses, noyé dans un ravin.
Mais en utilisant, cette encre chaque jour,
Je constate combien, elle se régénère,
Mêmes propriétés, que le sang je savoure,
Grâce à elle je vis, ma plume la vénère.
Jamais je ne pourrai, assez remercier,
La nature qui m’a, constituée ainsi,
M’offrant là le plus beau, de tous les encriers,
Cette encre dans mes veines, calme tant mon esprit.
-&-&-&-
Cathy, le 4 Décembre 2011 ©