CONFIDENCES D’UN SOIR
Je ne maîtrise plus, le temps qui va trop vite,
Vers ma plume ce soir, mon cœur se précipite,
Même si je suis lasse, fatiguée sous le poids,
De toutes ces contraintes, qui s’imposent à moi,
La poésie me manque, les rimes se bousculent,
Ma page reste blanche, l’heure du crépuscule,
Propice, si souvent, au coucher de mes mots,
Me dicte de rester, plus longtemps au repos.
Emotions peut-être, en sont les responsables,
L’énergie déployée, qui fut inévitable,
Pourquoi les agendas, restent vides longtemps,
Et soudain se remplissent, aussi avidement ?
En voyant à cette heure, vos si nombreux messages,
Ce poème sera, certainement plus sage,
Que lectures chez vous, et réponses hâtives,
Car je me veux fidèle, et surtout attentive.
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Cathy, le 9 Juin 2012 ©
Comme vous le saviez, j'avais beaucoup à faire ces derniers jours. En dehors de certaines contraintes administratives et autres, j'ai pu voir mes enfants et mon petit-fils, et un poème qui paraîtra lundi évoquera un autre moment d'émotion forte...
J'ai également passé plus de quatre heures, vendredi en fin d'après-midi, dans l'hôpital Saint-Luc de Bruxelles, afin de rencontrer le professeur qui devait me rendre les conclusions de ma semaine d'hospitalisation. Je lui ai remis mon rapport circonstancié sur les manquements de cet établissement, dont elle ignorait pratiquement tout (sauf l'accident survenu, mais sans avoir le détail des circonstances). Nous avons eu un échange très serein et courtois au cours duquel il a été décidé de faire appel au médiateur de l'hôpital.
La décision d'une éventuelle intervention chirurgicale sera discutée le 14 juin lors d'une réunion de l'équipe médicale du service concerné.
Je ne vous cache pas ma fatigue et mon "épuisement nerveux"... Il me sera plus facile de vous lire la semaine prochaine je l'espère.
Soyez assurés de mon amitié, et grand merci pour votre fidélité.
Cathy.