Reportage vacances Finistère Sud
(suite)
Continuons notre promenade en
Bretagne...
Après la Pointe du Raz, voici la Pointe de la Torche, que j'affectionne
particulièrement. Elle est assez proche du gîte, ce qui nous permettait d'y aller régulièrement.
La vue sur l'océan est magnifique, même s'il faut marcher beaucoup aussi
pour admirer ces splendeurs !
L'aspect verdoyant...
Terrain plus "accidenté"... Pour les plus
cascadeurs.
Encore un petit effort, on arrive...
La Pointe de la Torche est magnifique lorsque la mer est déchaînée ! Ce
qui n'était pas le cas cet été.
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Changement de "cap"... En route pour DOUARNENEZ (voir le poème du même
nom).
Ce port est donc celui où l'on pêchait la sardine et où se trouvent les
"bateaux musée"
(ou "port-musée") dont je vous ai parlé pendant les
vacances.
Les bateaux-musée
Description de ce que l'on peut
visiter
Voici le "Saint Denys"
Ci-dessous, une partie de sa
machinerie
Une explication sur la vie et le fonctionnement de
l'équipage
Et l'intérieur du bateau
- "le salon" du capitaine
- et sa couchette sur la photo
suivante.
Il est dommage que les autres pièces étaient trop sombres pour les
photos,
vous auriez pu voir la transition entre ces conditions de vie et celles
du reste de l'équipage...
(des couchettes à enjamber, perchées et juxtaposées, un lieu commun pour
le repas - grande table de bois, des bancs, une cuisine minuscule d'une précarité bien triste, mais où je crois, l'équipage vivait en toute convivialité - c'est du moins l'atmosphère qui se
dégage des lieux).
Le "tuyau porte-voix"
Ci-dessous : "Dieu Protège"
(des noms bien évocateurs comme je l'ai écrit dans le poème intitulé
"Douarnenez").
Ce bateau était en réfection.
Voici maintenant le bateau, que personnellement j'ai préféré, son
histoire est assez impressionnante : NOTRE-DAME DE ROCAMADOUR.
Il s'agit d'un vieux langoustinier - comme vous le lirez, ci-dessous,
ces bateaux ont remplacé la pêche à la sardine (quand celle-ci a connu la crise).
Ils partaient donc jusqu'en Mauritanie, durant 6
mois.
A l'intérieur de ce bateau, l'on peut voir les conditions de transport
du produit de la pêche car les anciens lieux de congélation sont encore visitables, les lieux de conditionnement aussi.
De même que l'on y voit les conditions de vie des marins-pêcheurs
!
C'est assez édifiant et émouvant.
Un petit film évoque également la pêche par elle-même : le lever des
filets emplis de langoustines, le tri à la main, le conditionnement, etc...
Si vous passez un jour à Douarnenez, attardez-vous là. C'est très
instructif !
Vous voyez sur cette photo les paniers dans lesquels étaient stockées
les langoustines...
Ci-dessous, un petit bateau de pêche qui, manifestement, "vogue" encore.
Il porte bien la mention de son port : "Douarnenez".
Ci-dessous, deux photos prises dans le musée
lui-même,
Les femmes des marins et quelques hommes travaillant dans l'usine
de conditionnement de la sardine !
C'était la grande époque où la sardine faisait vivre
Douarnenez.
Je ne peux pas vous livrer ici les marques, mais vous les trouvez encore
dans les grandes surfaces.
La délocalisation a donc fait son oeuvre... Petite usine devient bien
grande !
Il est assez troublant de voir comment ces femmes et ces hommes semblent
heureux de travailler, lorsque l'on constate les conditions dans lesquelles leur travail se faisait.
Une belle leçon d'abnégation...
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AUTRE PORT, AUTRE STYLE.... CELUI DE "SAINTE-MARINE", SUR LES BORDS DE
L'ODET
(voir le poème intitulé
"Sainte-Marine").
SAINTE-MARINE a connu quelques "revers" et a dû se reconvertir plusieurs
fois sur le plan de la pêche.
Du merlu au congre, pour s'orienter vers les crustacés et trouver alors
sa prospérité économique (au XIXème siècle), la crise a une nouvelle fois touché ce port Bigouden au début du XXème siècle.
Les femmes Bigoudènes se sont alors lancées dans la
dentelle...
Sainte-Marine est aujourd'hui essentiellement un port de
plaisance.
Voici plusieurs vues du port. Sur la seconde photo, vous pouvez
voir le pont qui traverse l'Odet...
Ce très beau cours d'eau sur lequel nous avons pris le
bateau.
C'est grâce à ces bateaux que l'on peut découvrir de vieux manoirs
cachés et la faune que l'on ne voit nulle part ailleurs sur les ports de Bretagne.
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LA FAMEUSE ANCRE DE KERGRAND
Découverte par un chalut au large de
Penmarc'h
(près de la Pointe de la Torche)
Pour ceux qui ont de bons yeux, je vous invite à revoir l'image
explicative déposée ici
(avant les photos du port).
Pour les moins curieux, j'indiquerai simplement que cette ancre
pèse 3667 kgs et proviendrait d'un vaisseau de 60 mètres de long.
Avant de quitter Sainte-Marine, quelques photos des manoirs cachés sur
les rives de l'Odet...
Et sur l'Odet, il y a aussi...
BENODET
Ville agréable, dont nous avons retenu deux images au bord de
l'eau.
RETOUR VERS PLOBANNALEC-LESCONIL (commune où se trouve le gîte du
"Moustoir")
LE PORT DE LESCONIL (à 5 kms environ du
gîte)
Ce port paraît peu "engageant"... Et pourtant il a son charme.
Malheureusement, l'activité de la pêche est maintenant davantage localisée "au Guilvinec". Un port situé juste à côté de Lesconil.
Sur la photo, ci-dessous, vous apercevez le fameux bâtiment rouge que
j'ai évoqué dans un poème :
"LA TARA" ou Cantine de mer... Excellent restaurant ! (voir le poème du
même nom).
Autre aspect de Lesconil, lorsque l'on s'éloigne un peu de l'activité du
port... Très ressourçant aussi !
Et maintenant, un peu d'histoire encore :
Les ruines de la Chapelle de LANGUIDOU à PLOVAN (Finistère Sud toujours) dans le pays Bigouden
également.
Un lieu très émouvant, qui se passe de commentaires...
JE CROIS QUE C'EST SUFFISANT POUR
AUJOURD'HUI...
IL NE ME RESTE PLUS GRAND CHOSE A VOUS
FAIRE DECOUVRIR,
J'AJOUTERAI LE MONT SAINT-MICHEL UNE
AUTRE FOIS.
A CELLES ET CEUX QUI SE SONT ATTARDES
ICI, MERCI,
AVEC L'ESPOIR QUE CELA FUT
PLAISANT.
Cathy, le 12 Juillet 2010
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