CENT ANS APRES…

Si lui ne l’était pas, tant de pensées  le sont,

Tirer de cette histoire, la réelle leçon,

Rendrait insubmersibles, tous navires à flots,

Si l’Homme contrôlait, un peu mieux son ego.

Ce paquebot de luxe, fierté du capitaine,

N’était pas dévolu, aux heures incertaines,

Aux sinistres instants, et à l’inconséquence,

D’un être motivé, par orgueil et prestance.

Un iceberg a longtemps, porté toute la faute,

D’un cruel échouage, mais aujourd’hui l’on note,

Les nombreuses erreurs, et les failles techniques,

Eclaboussant ainsi, pages du Titanic.

Si c’est cent ans après, que l’on refait l’Histoire,

Les esprits sont troublés, cela est bien notoire,

Et récents accidents, survenus sur la mer,

Laissent toujours autant, ce petit goût « amer ».

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                                                                             Cathy, le 12 Avril 2012 ©

AU FIL DU TEMPS

Si de ma poésie, vous saisissez la fibre,

Broderie délicate, cette aiguille qui vibre,

Si mon cœur de poète, plutôt introverti,

Laisse trace de tons, qui vous semblent exquis,

Si mes lignes vous parlent, je ne sais trop pourquoi,

Vous n’imaginez pas, la joie qui naît en moi,

Ce tissu de couleurs, est comme l’arc-en-ciel,

Si couleur indigo, le regard émerveille.

Car c’est là le secret, niché dans l’écriture,

Susciter l’intérêt, entamer l’aventure,

Sans avoir cru qu’un jour, regards se poseraient,

Sur canevas de rimes, datant de tant d’années.

Voyage sans escale, depuis l’adolescence,

Même si quelquefois, il connut des errances.

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                                                                    Cathy, le 10 Avril 2012 ©

LA BASILIQUE DE KOEKELBERG (BRUXELLES)

Une page d'histoire de la Belgique...

Les fêtes de Pâques furent l'occasion pour moi d'entrer enfin dans cette basilique que je n'avais encore jamais visitée.

     Elle trouve son origine dans le souhait que nourrissait, depuis 1880,

 le roi Léopold II de Belgique, d'ériger un "panthéon national" à l'exemple de celui

de Paris, à l'occasion du cinquantième anniversaire de l'indépendance de la

Belgique.

     Et, ce, sur le plateau de Koekelberg, comme fond de perspective d'une longue avenue et dans le cadre du réaménagement du parc Elisabeth.

C'est le "Sacré Coeur", par lequel il fut impressionné, qui lui donna l'idée d'opter pour un édifice religieux.

La première pierre ne fut posée que vingt-cinq ans plus tard. Soit, en 1905.

L'architecte, VAN HUFFEL , obtint en 1925, à l'exposition internationale des arts décoratifs et industriels modernes à Paris, le Grand Prix d'architecture pour la maquette de la basilique.

La photo, ci-dessous, montre la vue d'ensemble depuis le parvis de la basilique.

L'architecture est de style "art déco" et la basilique appartient au patrimoine universel.

La structure est entièrement en béton armé, pour lequel on a utilisé un coffrage perdu en terra cotta émaillée. Cette matière, en tant qu'élément décoratif, crée à l'intérieur de l'édifice une ambiance chaleureuse, bien que ce matériau soit généralement réputé "froid".

 A l'intérieur, comme à l'extérieur (ci-dessous), le Père Damien a une place prépondérante. Celui-ci s'est voué aux personnes souffrant de la lèpre, jusqu'à en être atteint lui-même et à y laisser sa vie.

Né le 3 janvier 1840, il meurt le 15 avril 1889.

Il fut canonisé le 11 octobre 2009.

Cette basilique est particulièrement impressionnante et l'architecte n'y a laissé aucun espace inutilisé. Sous l'église, existent des lieux de réunions, une crypte, un théâtre, un restaurant, une chapelle de semaine, un logement de concierge... "une ville dans la ville"...

Ce fut une très belle découverte et je remercie au passage le photographe qui se reconnaîtra dans cet article et qui n'est autre que mon mari.

                                                                     Cathy, le 9 Avril 2012 ©

LES IDEES D’UN MATIN

Sonorités proviennent, chez beaucoup le matin,

De chansons fredonnées, dans la salle de bains,

Musique retenue, bien souvent au réveil,

S’imposant sans quitter, les esprits et l’oreille.

Si notes musicales, de moi aussi s’emparent,

Elles sont rattrapées, sur ligne de départ,

Elégamment poussées, par plus rapides qu’elles,

Mais sans affrontement, ou futiles querelles.

Des rimes vadrouilleuses, traduisent mes pensées,

Ce grand déferlement,  je ne puis arrêter,

Sujet aléatoire, dont je cherche le sens,

Constituant ainsi, de mes écrits l’essence.

Car quand tombe le soir, ma plume va coucher,

Rimes sempiternelles, furibondes pensées,

Ces idées qui surgissent, je ne sais trop comment,

Tout comme la musique, sous la douche gaiement.

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                                                                   Cathy, le 5 Avril 2012 ©

CET ETRANGE REVE…

Vers des lieux inconnus, où quelques personnages,

N’étaient pas à mes yeux, étrangers pour certains,

Je me vis transportée, par-delà les nuages,

Un rêve curieux, qu’ici je vous dépeins.

Un intérieur immense, mais rien d’une maison,

Une grosse machine, qui me causait problème,

Je semblais y tenir, j’en connais la raison,

Elle me provenait, d’un doux être que j’aime.

Un défunt qui jamais, n’a pu quitter mon cœur,

Il portait un prénom, que je n’oublierai pas,

« Archange » c’est le père, qui eut ce grand bonheur,

De voir naître ma mère, que je ne connais pas.

Dans mon rêve, mes fils, étaient aussi présents,

Je me suis réveillée, alors que je tentais,

Discussion sereine, pour un apaisement,

Onirique moment, a ainsi avorté.

D’où me vient ce « message », qui troubla mon esprit,

Appel inespéré, m’arriva aujourd’hui,

C’est bien mon fils aîné, qui soudain me joignit,

Nous eûmes un échange, aussi doux que ma nuit.

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                                                    Cathy, le 3 Avril 2012 ©

Ce que j'ai, ici, "poétisé" est bien la réalité... Un rêve prémonitoire certainement... Pourquoi ce Grand-père "Archange", papa de ma défunte maman, était-il dans mon songe ? Comment, après avoir rêvé que j'essayais d'avoir une discussion avec mes deux fils, mon aîné m'a jointe ce mardi après trois mois de silence ?

Ce n'est pas mon courrier qui a suscité son appel,  il ne l'a pas reçu.

Son frère ne le lui a pas donné.

Ma surprise fut d'autant plus grande, que notre discussion s'est déroulée dans la plus grande sérénité. Aucun reproche, ni de sa part, ni de la mienne. Il a humblement reconnu ses torts, que j'ai immédiatement pardonnés. Cette douce explication me fut agréable et m'a permis d'avoir aussi quelques nouvelles de mon petit-fils qui se porte bien.

J'avoue être très troublée par ce "message" venu de l'au-delà... J'ai souvent évoqué ces défunts qui nous aident... Celles et ceux qui me suivent depuis longtemps le savent...

Je tenais à partager avec vous ce témoignage positif.

Amitiés à toutes et à tous.

Cathy.