LA MAGIE DE L’ECRITURE

Pas l’once d’un halo, journée sans éclairage,

Tout est gris et ma plume, croit être dans la nuit,

Où je me réfugie, en écoutant la pluie,

Au livre de ma vie, je confie mes images.

Criblant ses blancs feuillets, de mon sombre voyage,

Et alignant mes maux, les marques de l’ennui,

De quel revers de manche, fantôme les essuie,

Qui vient à pas feutrés, passant comme mirage.

Vers nouvelles contrées, ainsi ma poésie,

Vole bien plus légère, aussi ragaillardie,

Qu’une blanche colombe, étrange messagère,

Alors qu’ici j’étais, plutôt mélancolique,

Et ne voyais dehors, rien de bien bucolique,

Chasseur m’a délivrée, des douleurs passagères.

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                                                       Cathy, le 10 Juillet 2012 ©

Cet écrit répond à une exigence visant à utiliser les premiers mots d'un poème de

José-Maria de Hérédia (au début de chaque vers, titre compris) :

"la, pas, tout, où, au, criblant, et, de, qui, vers, vole, qu', alors, et, chasseur"

Vous pouvez le consulter sur le lien suivant :

http://partagedesmots.forumprod.com/pour-le-salon76-t3154-html

Merci à Nina de l'avoir partagé sur son blog link

RENCONTRE AVEC LA POESIE

L’enfance ne m’a pas, offert l’insouciance,

Je n’ai pas eu l’épaule, d’une douce maman,

Ni celle de mon père, et  j’ai pris conscience,

Des choses de la vie, trop prématurément.

J’aurais aimé rêver, et aujourd’hui encore,

Plus souvent lâcher prise, souffler les bulles d’air,

Qui enchantent l’esprit, flottent dans le décor,

Ne plus penser à rien, et me sentir légère.

Depuis longtemps j’assume, toute seule ma vie,

Ne dois rien à quiconque, je ne suis tributaire,

Que de ma douce muse, guidant ma poésie,

Elle m’a tant aidée, que je ne puis le taire.

Passée sur mon chemin, elle fut providence,

Elle m’a caressée, comme souffle d’air frais,

En elle j’ai placé, traces de mon enfance,

J’en ressens maintenant, les immenses bienfaits.

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                                                                        Cathy, le 7 Juillet 2012 ©

VOS FLEURS EN MON JARDIN

Vos lignes sont pour moi, comme douces caresses,

Se posant sur mon cœur, d’où vient ma poésie,

Mes idées, mon vécu, autant de ressentis,

Qu’en mes alexandrins, timidement je tresse.

Dessous vos commentaires, de très belles images,

Souvent vous m’adressez,  j’y suis vraiment sensible,

Ainsi, comme les eaux, en cascade paisible,

En ce jour je vous offre, mes rimes en hommage.

D’un si profond échange, vos messages sont riches,

Se parant de vos mots, ils complètent les miens,

Et si certains secrets, parfois mon cœur retient,

Vous devinez mes fleurs, dans ce jardin en friche.

Chaque jour je récolte, car vous me les offrez,

Les "fruits" de mes semences, en superbes brassées.

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                                                                    Cathy, le 4 Juillet 2012 ©

    Grand merci à Corinne (Cronin) link, pour ce très beau tableau d'Auguste TOULMOUCHE, ainsi qu'à chacun de vous qui m'offrez à la fois vos mots et vos images lors de nos précieux échanges.

Amitiés à toutes et à tous,

Cathy.

LES EFFETS DU SOLEIL

Le soleil est venu, de ses rayons habiles,

Dévêtir certains corps, de manière subtile,

Effets de sa chaleur, changent les vêtements,

Se faisant plus légers, pour un enchantement.

Si les robes à fleurs, sont sorties des armoires,

Certaines jeunes filles, veulent dans le miroir,

Vérifier leurs courbes, avant de se vêtir,

Pour charmer et pour plaire, susciter le désir.

Quand le corps ne dévoile, qu’une partie de lui,

L’imagination, évite cet ennui,

D’un été fiévreux, pour celles qui provoquent,

En tenues quelquefois, un peu trop équivoques.

La gente féminine, ne doit pas oublier,

Qu’il est toujours plus beau, de garder des secrets,

    Sous l'effet de l’été, ne dévoilons pas tout,

    Car le raffinement, reste du meilleur goût,

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                                                              Cathy, le 2 Juillet 2012 ©

LA NATURE EN PRIERE

Nature enchanteresse, quel est donc ton secret,

Pour semer dans l’esprit, tes parfums si légers,

Tu transportes mon âme, là où naissent les fleurs,

Dans les champs dans les prés, aux subtiles senteurs.

Admirant tes beautés, tes couleurs ta verdure,

Je priais à genoux, afin qu’elles perdurent,

Pureté fascinante, doit être préservée,

Ai-je été entendue, ai-je été écoutée ?

Je me suis relevée, sur ce tapis de fleurs,

Un être de Gaïa, venu près de mon cœur,

S’est posé sur ma main, cadeau  tombé du ciel,

Cet oiseau m’a vanté, beaucoup d’autres merveilles.

Mais seconde prière, vint des sifflotements,

Qu’il émit en des sons, tout à coup tremblotants,

« Puisse cette nature, conserver sa beauté »,

C’est ce qu’il murmura, avant de s’envoler.

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                                                                          Cathy ©