Souffle sur une flamme

   

SOUFFLE SUR UNE FLAMME

Il croyait ses écrits, sur l’amour achevés,

En déposant sa plume, après le dernier mot,

Si lui n'est pas poète, il exprimait ses maux,

Mais au fond de son coeur, une flamme brûlait.

Envahi chaque jour, par un puissant chagrin,

Pleurant le souvenir, de ses belles années,

Ces moments doucereux, qui venaient égayer,

Les pages de sa vie, si souvent le matin.

Mais l’amour ne meurt pas, ce serait trop cruel,

Le recul quelquefois, plus grand souffle redonne,

Ce si beau sentiment, jamais l’on abandonne,

Il est comme la rose, en nos coeurs éternel.

Mais il a grand besoin, d'un respect mutuel,

Sous son plus bel aspect, ainsi brûle la flamme,

Les deux coeurs jouent alors, ensemble même gamme,

Et pétales de rose, restent bien éternels.

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                                                      Cathy, le 27 Novembre 2011 ©

                                                                          (image extraite de Center Blog)

Comments

[Didier René]

bonsoir Cathy


la flamme symbole de l'amour et de l'espoir..il faut toujours que cette flamme soit alimentée pour que l'amour brille toujours ..quelques fois à force d'habitude cela devient ardu.. le tout est
de décider d'être heureux..très joli poème superbe inspiration..gros bisous et belle soirée..

[Cathy]

Bonjour Didier-René,


Il y a des prises de conscience qui s'imposent parfois, en effet... Des remises en cause sont alors nécessaires.


Merci pour ce pertinent et touchant commentaire.


Bonne journée et bisous,


Cathy.

[Almaya]

Un très beau poème profond et sensible comme tu sais les écrire.


Il m'a particulièrement touché!


Douce soirée étoilée


Bisous


Almaya

[Cathy]

Merci, Almaya, pour ta lecture et ce commentaire très touchant lui aussi.


Je suis ravie que ce poème te plaise.


Douce fin de journée.


Amitiés et bisous,


Cathy.

[Eachman]

Chaque experience, chaque vécu, laissent un peu de leur teneur au fin fond de l'être. Bien plus tard, il suffira seulement de grater, pour que les plaies renaissent et les vieilles joies
réapparaissent sous forme de mélancolie!


Bonne fin de soirée, Cathy!


 

[Cathy]

Bonjour Eachman,


Te voilà encore bien philosophe... Et ce que tu exprimes ici est vrai. Pour l'heure, j'essaie de voir les choses le plus positivement possible, même si ce n'est pas toujours facile.


Merci pour ce beau et gentil commentaire.


Bonne fin de journée,


Bisous,


Cathy.

[Eryndel Lùvalan]

L'amour est bien ainsi, éternel, mutuel, et l'allitération en "l" qui parcourt ton poème y évoque la flamme lumineuse et la mélodie harmonieuse de ce noble sentiment.


 


Amitiés

[Cathy]

Bonjour Eryndel,


L'allitération que ton "oeil poétique" a perçue n'était pas voulue, je ne l'ai remarquée qu'à la relecture... Je suis enchantée que ce poème t'ait plu. Merci pour ce charmant commentaire.


Amitiés,


Cathy.

[Caroline PC]

Les poètes ont souvent besoin d'être malheureux pour sortir leur plus beaux vers, ton poème me fait penser à ce ver "o temps, suspends ton vol...", 


 les souvenirs alimentent l'inspiration. Quand je faisais des poèmes je me reférais à mon vécu, en particulier l'enfance, mais je préfère ne plus y penser , donc je n'écris plus!  et
mes promenades avec Bouboule me distraient de la nostalgie et des regrets! lol


bonne soirée, bises

[Cathy]

Bonsoir Caroline,


Il est vrai que la tristesse inspire souvent les poètes... C'est un exutoire, chacun le sait... J'ai longtemps écrit des poèmes liés à mon enfance également, cela m'a fait du bien et m'a
beaucoup aidée. Mais il faut passer à autre chose et aller de l'avant, tu as raison. Mes poèmes sont généralement plus positifs, même s'il m'arrive encore d'évacuer certaines souffrances.
Cet écrit là se voulait être un message d'espoir en tout cas...


Je comprends combien tes promenades avec Bouboule te font du bien. Continue surtout, cela t'apaise et tu me ravis toujours avec tes superbes photos.


Merci, Caroline. J'apprécie beaucoup ton commentaire.


Douce soirée et bisous,


Cathy.