SOUFFLE CONTRE SOUFFLE
Eole persistait, à user de sa voix,
Provenant du lointain, comme loup aux abois,
Frêles arbres tentaient, de lutter, ne pas rompre,
Afin que les bourgeons, vent ne vienne corrompre.
Mars a, dans sa furie, oublié qu’un printemps,
Se cache sous ses jours, et sans discernement,
Néglige les beautés, fragrances à venir,
Colère face à lui, je n’ai pu retenir.
Sans avoir la magie, de tous les musiciens,
J’ai décuplé mon souffle, il a cessé le sien,
Comprendra-t-il ainsi, combien Dame Nature,
Aimerait se parer, d’élégante verdure.
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Cathy, le 17 Mars 2013 ©