par Cathy
PASSE LE TEMPS
Dix-huit ans seulement,
Je sortais du lycée,
J’étais heureusement,
Reçue et acceptée,
Pour diplôme obtenir,
Bien « maigre » maintenant,
Qui ouvrait avenir,
Travail, assurément.
En mon for intérieur,
J’espérais continuer,
Etudes supérieures,
Belle-mère a bloquées.
A certains professeurs,
Je m’étais attachée,
Devenus « confesseurs »,
Sans que je l’aie cherché,
Ils avaient soupçonné,
Une grande souffrance,
Je n’en parlais jamais,
Mais une transparence,
Les amena vers moi,
Et lorsque j’ai quitté,
Avec beaucoup d’émoi,
Ce lycée que j’aimais,
Un professeur m’a dit,
« Non, ne nous quittons pas,
Restons plutôt amies,
Je marche sur tes pas ».
Mon professeur d’Anglais,
Souhaitait donc « me suivre »,
Comment imaginer,
Que nous allions poursuivre,
Trente-deux ans après,
Relations amicales,
Comment donc expliquer,
Amitié si durable ?
Si je lui dois beaucoup,
Pour écoute attentive,
Qu’elle suscita surtout,
Me trouvant émotive,
Aujourd’hui c’est à elle,
Que je confie mes joies,
Bien souvent l'on s’appelle,
Quelquefois l’on se voit,
Elle a su ce midi,
Que « l’ado » que j’étais,
Déjà bel âge a pris,
Et grand-mère serait !
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