par Cathy
Voici un poème que j'avais écrit, il y a de nombreux mois... Il n'avait pas eu d'écho à l'époque.
Je décide de le replacer car il conjugue à la fois ma récente remarque sur le téléphone qui ne sonne chez moi que pour annoncer des mauvaises nouvelles, mais pour vous remercier surtout de votre fidélité et de votre soutien ces derniers jours après l'hospitalisation de mon fils aîné.
Amitiés et bisous à toutes et tous,
Cathy.
MUTISME
Il est là, il existe, et ils sont même deux,
L'un en haut, l'autre en bas, sage précaution prise,
Mais devenu muet, il me paraît curieux,
De vouloir le garder, ce téléphone en crise.
Depuis des mois voilà, que jamais il ne sonne,
J'en oublie sa présence, sa mélodie aussi,
Et s'il se manifeste, je sursaute, m'étonne,
Alors je m'interroge, «Un téléphone ici ?».
Mais où sont tous les gens, notre entourage proche,
L'ordinateur a-t'il, largement supplanté,
Le verbe, la parole, ce n'est point un reproche,
Constatation étrange, d'un mutisme complet.
De lui point je n'abuse, occupations obligent,
Ceci n'empêche pas, que parfois je rappelle,
Tous ceux que j'apprécie, leur silence m'afflige,
L'amitié s'entretient, ainsi par ces nouvelles.
Ordinateurs soyez, détestés ou bénis,
De ces deux adjectifs, quel est le plus modèle,
Difficile ce choix, car je dis bien merci,
A ceux qui vous emploient et me restent fidèles.
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