JUSTE MESURE
Tu es souvent trop chaud,
Fréquemment tu t’agites,
Trouve donc le repos,
N’avance pas si vite !
Quelquefois tu t’endors,
Une minute à peine,
Pourtant tu n’es pas mort,
Car tu tiens en haleine,
Ceux qui voient les dégâts,
Troubles que tu provoques,
Difficile combat,
Des gestes équivoques.
Il faut que tu te calmes,
En ces temps perturbés,
Car ce que tu réclames,
N’est pas là d’arriver.
Cesse de réfléchir,
Laisse-moi s’il-te-plaît,
Que je trouve plaisir,
A tout ce que je fais.
Tu sais bien, cependant,
Que si tu chauffes trop,
Tu crées depuis longtemps,
Décharge, tout de go.
En ce moment j’essaie,
D’avoir sur toi, maîtrise,
Je tente d’éviter,
Les dégâts de tes crises.
Mais à deux cents à l’heure,
Tu me fais avancer,
Je panique et j’ai peur,
Quand vas-tu t’arrêter ?
Organe bien complexe,
Tu permets quelquefois,
D’avoir de bons réflexes,
Mais tu fais seul ta loi.
Si le nom que tu portes,
Ton égo démesure,
Moi, je cherche la porte,
D’un cerveau sur mesure.
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Image extraite des créations de mon amie Hélène