ETREINTE HIVERNALE
Comme fougueux amants, à l’issue de la nuit,
Le ciel et le brouillard, flirtèrent aujourd’hui,
Pas l’once d’une ligne, démarquant l’horizon,
Seul un rideau tiré, en toile de coton.
Les heures glaciales, n’ont pas été propices,
A la fonte des neiges, dont couches s’épaississent,
A l’endroit où nos pas, se posent d’habitude,
L’hiver plonge mon âme, dans grande lassitude.
Si le soleil tenta, d’imposer sa lueur,
Entre ces deux amants, dénués de pudeur,
Il lui fallut du temps, pour que l’étreinte cesse,
Entre ce duveteux, brouillard et sa maîtresse.
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Cathy, le 23 Janvier 2013 ©