DOUBLE CONSTATATION
Pour m’aérer l’esprit, je suis partie à pied,
Faisant ainsi mes courses, comme cela me sied,
Tous articles de luxe, que l’on vend à prix d’or,
Aujourd’hui sont bradés, dites-moi si j’ai tort,
De constater encore, que nous sommes « dindons »,
D’un commerce dont nous, ne tenons le guidon,
Qu’en veillant à ne pas, céder à l’influence,
De l’exhibition, d’une telle opulence,
Celle que l’on affiche, chaque veille de fête,
Celle qui pour beaucoup, est un vrai casse-tête,
Combien de bénéfices, sont ainsi engloutis,
Par tous ces revendeurs, exagérant leurs prix !
D'autre part c'est après, des luttes incessantes,
Qu'ils ont compris enfin, l’angoisse permanente,
Des Restaurants du Cœur, qui peinent à nourrir,
Tous ceux qui font la queue, ils vont enfin "offrir",
Les denrées qu'autrefois, ils ne leur donnaient pas,
Prétexte fallacieux, « ils ne le pouvaient pas »,
Cette année seulement, les voilà qui acceptent,
De revenir enfin, sur ce mauvais concept.
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Cathy, le 2 Janvier 2012 ©