AVANT LA NOYADE
Si mon cœur de poète, est un peu trop sensible,
S’il tente d’exprimer, rimes compréhensibles,
Alliant à la fois, pudeur et sentiments,
Jamais il ne tendra, vers le nivellement,
Celui que l’on attend, et celui qui fait vendre,
Car aujourd’hui encore, combien j’ai pu entendre,
De propos émanant, de certains éditeurs,
Qui laissent se noyer, poètes au grand cœur.
Si l’on veut avant tout, satisfaire « la masse »,
Orienter l’écriture, pour que l’on se prélasse,
Sans ouvrir les esprits, sur la réflexion,
La lecture n’a plus, belle destination.
Quelque part une main, viendra bien je l’espère,
Repêcher les esprits, car je me désespère,
De constater encore, blocage des cerveaux,
Plutôt que les ouvrir, aux importants propos.
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Cathy, le 1er Mars 2012 ©
En me rendant au salon du livre de Bruxelles, l'occasion m'a été donnée de discuter avec certains éditeurs. Ce que j'ai pu entendre est assez édifiant. Cette visite m'a inspiré ce poème relevant d'une réflexion personnelle que je vous livre ici. Elle ne concerne pas que la poésie, mais l'orientation que l'on veut donner à la lecture en général.
En raison de mon absence une bonne partie de la journée de jeudi, je répondrai posément à tous vos commentaires aujourd'hui.
Merci pour votre lecture fidèle et pour tous vos messages.
Amitiés à toutes et à tous,
Cathy.