A MOTS COUVERTS
Mes rimes sont fragiles, comme ce blanc cristal,
Sans refléter pourtant, sa fière transparence,
Pas de trace d’airain, il n’a pas sa présence,
En mes pages restées, mon espace vital.
En mon jardin secret, il y a seulement,
Espèces inconnues, qui n’ont pas place ici,
Quelques ronces encore, mais des roses aussi,
Qui, comme le roseau, se dressent fièrement.
Le vent et la tempête, n’ont pas prise sur elles,
C’est ainsi que ma plume, brille comme vermeil,
Nuages disparus, arrive le soleil,
Je protège mes mots, d’un voile de dentelle.
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Cathy, le 6 Janvier 2012 ©